Les informations de la filière cinéma sont désormais sur le site officiel Ciné-UPV http://cinema.univ-montp3.fr/

vendredi 29 mars 2013

Billetterie pour le festival Itinérances


Bonjour,

Passionnés de Cinéma, vous pouvez venir au local de la Corpo Lettres
Epsylone chercher vos places à tarif préférentiel grâce à notre
partenariat avec le Festival Cinéma d'Alès - Itinérances !

http://www.itinerances.org/

Associativement

Appel à films étudiants


Effervescence, groupe d'étudiants en arts, fait une projection de courts métrages à l'amphi H.
Si vous êtes intéressés par une diffusion de vos films c'est le moment.
Nous montrerons ceux sélectionnés le 4 avril.
Notre association partenaire, la Corpo Lettres Epsylone, recevra vos films au local 2 de la Maison des Etudiants, en face du SUAPPS.
Pour nous contacter : effervescence1895@gmail.com


jeudi 28 mars 2013

CINÉ CAMPUS #8 - Ghost Dog - Mardi 16 Avril à 20h30 - Cinéma Utopia

CINÉ CAMPUS – Aux portes de la mort
Projection unique le 16 avril à 20h30.

La projection est suivie d’un débat avec Céline Saturnino, docteur en études cinématographiques, spécialiste du cinéma américain indépendant et chargée de cours à l'université Paul Valéry.
Ghost Dog: The Way of the Samouraï 
Écrit et réalisé par Jim Jarmusch, États-Unis/France/Allemagne/Japon, 1h56min, 1999, VOSTF 
Avec : Forest Whitaker, John Tormey, Cliff Gorman, Isaach de Bankolé, Camille Winbush…

« Chaque jour on doit se considérer comme mort. »

C’est sur ces mots que s’ouvre le film, citation du Hagakure qui compile notes et pensées d'un samouraï du début du 18ème siècle. Ghost Dog ne se sépare jamais de ce guide spirituel. Afro-américain vivant seul sur un toit de Jersey City, il passe ses journées à s’occuper de ses pigeons, répétant des mouvements d’épée dans une danse gracieuse et mortelle. Car derrière sa démarche pataude et sa centaine de kilos, Ghost Dog est un tueur à gages, professionnel discret et rapide.

« Si l’on souhaite changer le monde d’aujourd’hui et revenir à l’esprit d’il y a cent ans, cela ne se peut. »

Après Dead Man (1999), film détournant les codes du western, Jim Jarmusch revient avec Ghost Dog à une hybridation des genres, dont les inspirations sont encore plus diverses. Jim Jarmusch (d’origine franco-hungaro-irlando-tchèque) est marqué par des réalisateurs tels qu'Antonioni ou Mizoguchi. Et ce sont toutes ces influences qui se retrouvent mêlées, transfigurées dans ce film. De Kurosawa pour le film de samouraï (notamment Rashomon) au western (High Noon) en passant par des références, comme le rôle des oiseaux, au Samouraï de Jean-Pierre Melville... Et c’est la rencontre de ces mondes que Jarmusch met en scène avec légèreté, offrant au film de magnifiques scènes d’humour et de grâce. On pense notamment au seul ami de Ghost Dog, vendeur de glaces haïtien qui ne parle pas un mot d’anglais. Cette hybridation est  pensée avec justesse dans le contexte d’un ghetto noir, monde moderne dont Ghost Dog réalise la fusion. Samouraï noctambule, il se déplace d’un pas lourd durant le jour et tente d’être l’incarnation de l’ancien monde dans celui d’aujourd’hui. Mais les vieux rites ne peuvent s’appliquer aux jours présents, ils ne fonctionnent plus. Les mafieux en sont l’exemple même : leurs figures sont usées, ils soufflent après avoir monté des escaliers, ils sont aussi désincarnés que les cartoons qu’ils regardent à la télévision. Le film représente la mort des codes et des figures cinéphiliques. Mais n’est-il pas aussi la preuve de leur transmission, de leur renouveau ? Puisque toute mort n’est-elle pas le commencement d’une nouvelle vie ?

« La fin est importante en toutes choses. »

Ghost Dog est donc un film qu’on ne saurait que trop vous conseiller de (re)voir. Pour sa mise en scène aérienne, pour l'excellence de la performance de Forest Whitaker, ou encore pour la bande-son de RZA, ancien pilier du groupe Wu-Tang Clan, dont le rap vient bercer le film...



[GUTIERREZ] E43 - Etudes d'oeuvres - Claude Chabrol

Ciné-conférence sur Claude Chabrol
Jeudi 28 mars 2013 à 18h
à la médiathèque Fellini, Montpellier


Les Ciné-Conférences proposent un rendez-vous régulier à la Médiathèque Federico Fellini de Montpellier autour de films tournés dans la région Languedoc-Roussillon, avec une présentation du parcours d'un cinéaste et une analyse du film tourné ici.

Après Les Mistons de François Truffaut, et Agnès Varda avec Sans toit ni loi, la troisième ciné-conférence que nous organisons est consacrée à Claude Chabrol, et notamment à son long métrage Bellamy (2008), tourné à Montpellier et Nîmes.


Cette ciné-conférence, illustrée de plusieurs extraits de films, se propose d’évoquer les grandes étapes de la genèse du film, d’explorer quelques thèmes transversaux dans l'œuvre du cinéaste (la bourgeoisie, l'intrigue policière...) et d’analyser une séquence du film.

Conférence par Olivier Gutierrez
Enseignant en études cinématographiques à l'Université Paul Valéry Montpellier III. Il prépare une thèse monographique sur l'oeuvre de Claude Chabrol. Lors du tournage de Bellamy, il a pu observer le cinéaste au travail et s'entretenir avec lui.

"L’œuvre de Claude Chabrol restera comme une des plus importantes du cinéma français moderne, avec celle de son ami Eric Rohmer disparu la même année que lui. C’est surtout une filmographie à parcourir et à redécouvrir sans cesse, pour apprécier le style d’un grand auteur mais aussi mieux comprendre la société française et la psychologie humaine, au même titre que « La Comédie humaine » de Balzac ou les œuvres complètes de Georges Simenon." - Olivier Père

Renseignements : Languedoc-Roussillon Cinéma / tél : 04 67 64 92 57 /amelie@languedoc-roussillon-cinema.fr 

mardi 26 mars 2013

Histoire(s) de Voir - 10, 11 et 12 Avril à 18H- Médiathèque Fellini

HISOIRE(S) DE VOIR
Un programme documentaire conçu et animé par les étudiants en Licence de cinéma de l'université Paul Valéry.



Mercredi 10 avril à 18h : Filmer l'Histoire
La séance sera accompagnée (sous réserve) par Roméo Langlois, grand reporter à France 24 récemment capturé par les FARC et auteur de « Jungle Blues », livre dans lequel il raconte sa détention en Colombie.

Si l'Histoire se veut l'étude et la reconstitution objectives d’événements passés, l'acte de la raconter ne met-il pas à mal cette prétendue neutralité ? Nous avons voulu questionner la place de l'auteur lorsqu'il s'agit de rapporter l'Histoire avec des mots ou, ici, de la filmer. Christophe de Ponfilly se positionne et nous offre une vision personnelle de l'Afghanistan, de son peuple et d'un homme, le commandant Massoud. Le cinéaste construit par ailleurs un point de vue documenté sur l'histoire d'un pays que le reportage télévisuel traite, selon nous, trop superficiellement.

Massoud l'Afghan de Christophe de Ponfilly, France, 1998, 90'
Seize ans après son premier film, Une vallée contre un empire, Christophe de Ponfilly revient en Afghanistan pour retrouver le commandant Massoud avec lequel il s'est lié d'amitié. Symbole de la résistance afghane depuis son combat victorieux contre l'occupation soviétique, ce dernier conduit alors la lutte afghane contre les talibans.


Jeudi 11 avril à 18h : Lieux d'histoires
Trois lieux, trois histoires et autant de voyages au cœur de souvenirs qui bouleversent la vision d'une ville, d'un pays, d'une époque. Marie Voignier, Luc Moullet et Arnaud des Pallières nous proposent une réflexion, à mi-chemin entre le documentaire et la fiction, sur les relations qui unissent les lieux, les individus et leurs histoires.

Hinterland de Marie Voignier, France, 2009, 49'
Non loin de Berlin, un immense dôme métallique aux allures de vaisseau spatial, vestige de l'occupation russe, a été transformé en parc tropical : 66 000 m² de végétation exotique, de plage de sable fin et d'eau turquoise.

La cabale des Oursins de Luc Moullet, France, 1991, 17'
Les terrils, déchets d'une production énergétique et symboles d'une ère révolue, font figure de parents pauvres des volcans mais ils recèlent un charme certain...

Disneyland, mon vieux pays natal de Arnaud des Pallières, France, 2001, 46'
Disneyland, un monde onirique, antre de fiction. Le rêve de tout enfant élevé aux dessins animés. Mais cette magie enfantine ne cache-t-elle pas une autre réalité ?


Vendredi 12 avril à 18h : Raconter son histoire
Certains documentaristes, tels Michaël Gaumnitz et Yvan Petit, nous plongent au cœur d'un récit cinématographique très personnel. Nous vous proposons de partager l'intimité de ces deux artistes singuliers qui ont voulu mettre leur histoire en images et extérioriser ainsi une part d’eux-même.

Dialing Diary de Yvan Petit, France, 2011, 35'
Yvan Petit filme son quotidien avec un téléphone portable et construit un récit poétique autour des morceaux de vie qu’il a capturés.

L’Exil à Sedan de Michaël Gaumnitz, France, 2002, 53’
Michaël Gaumnitz cherche à comprendre qui était réellement son père, cet homme si mystérieux et si grave.

Fenêtre sur le Cinéma Expérimental - Mardi 9 Avril - Cinéma Utopia

Fenêtre sur le cinéma expérimental
Mardi 9 avril : deux séances uniques conçues et animées par les étudiants en cinéma de Paul Valéry.




Séance #1 à 18h – Cinéastes précurseurs

La séance sera suivie d'une discussion avec Jean-Philippe Trias, enseignant à l'université Paul Valéry et spécialiste du cinéma expérimental

Cette première séance propose de (re)découvrir des œuvres incontournables du cinéma d'avant-garde rarement visibles sur grand écran. Nous avons souhaité faire du corps, dans tous ses états, le point central de notre programmation. Si le corps du cinéma est la pellicule et sa chorégraphie celle des images, qu'est-ce que le cinéma expérimental apporte alors à cette mécanique bien huilée ? Nous proposons, pour observer le corps et sa graphie, une sélection de films précurseurs réalisés entre 1945 et 1972.

Free Radicals de Len Lye (Nouvelle-Zélande, 1958, 5')
Des lignes blanches gravées à la main sur la pellicule noire oscillent pour définir le nerf du cinéma comme un rituel de mouvement pétri d'énergie.

Breathdeath de Stan Vanderbeek (USA, 1963, 15')
Comédie noire, fantaisie surréaliste réalisée à partir de gravures sur bois qui figurent la danse de la mort.

A Study in Choreography for Camera de Maya Deren (Ukraine/USA, 1945, 3')
Tentative de dégager le danseur de l'espace statique de la scène vers un espace qui serait aussi mobile que volatile.

Notes on the Circus de Jonas Mekas (Lithuanie/USA, 1966, 12')
Vitesses, couleurs, surimpressions, ellipses : carnet de croquis qui offre une vision cinématographique du cirque, singulière et enchantée.

Amphetamine de Warren Sonbert (USA, 1966, 10')
Jeunes gens qui se shootent et font l'amour à l'ère du sexe, drogues et rock'n'roll.

La femme qui se poudre de Patrick Bokanowski (France, 1972, 18')
Dans un monde surréaliste, plusieurs personnages à l'aspect grotesque évoluent dans un halo lumineux.


Séance #2 à 20h – Figures contemporaines

Cette seconde séance présente un aperçu des pratiques expérimentales actuelles de 1990 à nos jours, période riche en films du fait de la démocratisation du numérique. Notre cheminement va du concret à l'abstrait, chaque film constituant une expérience de déréalisation. Il s'agit de s'éloigner de la narration traditionnelle pour apprécier des formes et des dispositifs d'une autre nature, ressentir des émotions nouvelles : de la captivante exploration urbaine de New York Zero Zero à l'envoûtement pictural de Fragments en passant par l'expérience chamanique de De Dentro.

New York Zero Zero de Jérôme Schlomoff (France, 2006, 21')
New York plongé dans un chaos urbain déserté par l'homme.

You Be mother de Sarah Pucill (Angleterre, 1990, 7')
Une image fixe du visage de l'artiste est projetée sur de la vaisselle : l'espace devient hallucinatoire.

Memory de Pedro Maia (Portugal, 2007, 7')
À partir de films de famille, le cinéaste explore les souvenirs, le moment présent combiné aux expériences passées.

De Dentro de Peter-Conrad Beyer (Allemagne, 2006, 10')
Une tentative de portrait et d'évocation de l'atmosphère des rites chamaniques mayas.
Cold Clay, Emptiness... de S.J. Ramir (Nouvelle-Zélande, 2010, 7')
Une silhouette anonyme se meut au ralenti dans un environnement rural vide et isolé.

Another Void de Paul Clipson (USA, 2012, 11')
L'œil observe en étant vu puis on finit par regarder sans qu'il nous voit.

Fragments de Stephanie Maxwell (USA, 2000, 7')
Une œuvre abstraite dans laquelle la lumière, le mouvement, l'espace et le son évoquent des transformations.

Appel à Projet Etudiant


Appel à Projet étudiants pour une œuvre ou un ensemble de créations sur le thème du tissu comme médium artistique 
(Photographie, Vidéo, Installation, Écriture, Habillage,...)

Note d'intention:
«Le tissu est vêtement, drap, voile, rideau, costume,
couverture, relève également des arts appliqués, des arts
décoratifs et de l’artisanat : Il est mille et une fonctions.
Ce qui nous intéresse ici, c’est de modifier la perception
habituelle que l’on a du tissu en tant que matière utilitaire
et de l’affirmer comme un médium artistique. Il peut revêtir
toutes les formes et toutes les fonctions, transformer et se
transformer, être finalement là où l’on ne l’attendait pas.»

Deadline: 1er mai 2013

Pour plus de renseignements, contactez-nous
@: collectifchuteslibres@gmail.com
http://chuteslibres.wix.com/event

[Trias] E43 O.Welles : notes exposés/dossiers (et documents) [MàJ 22/04]


Voici les textes dont j'avais suggéré la lecture en plus de la bibliographie :
— Nicole Brenez , « L’être selon l’image » ; De la figure en général et du corps en particulier, De Boeck, 1998, pp.207-220.
— Gilles Deleuze, "Les puissances du faux", chap. 6 de L'image-temps, Minuit, 1985.
— Youssef Ishaghpour, "Face au miroir. Orson Welles", Cinéma contemporain, La Différence, 1986, pp.52-66 (en ligne en PDF).

lundi 25 mars 2013

[Trias] E25 analyse filmique TDs 5 & 6 [MàJ 25/04]

Voici le lien vers les notes des analyses déjà exposées et les notes individuelles (PDF).

RAPPEL : Rencontre avec Grégoire Colin - Mercredi 27 Mars.

RAPPEL
Ce mercredi 27 mars de 10h15 à 12h15 en D09 rencontre avec le comédien et réalisateur Grégoire Colin (projection de ses deux courts métrage) modérée par Barthélémy Py et Caroline San Martin dans le cadre du cours "Figures filmiques".


jeudi 21 mars 2013

[ACHEMCHAME] E23AS3 T.D. Une histoire du cinéma par les cinéastes (L1 - TD 3 et 10 - mardi et jeudi) [MàJ 02/04/2013]

E23AS3 T.D. Une histoire du cinéma par les cinéastes
M. ACHEMCHAME


Voici la bibliographie du cours. Vous devez faire un compte-rendu de votre lecture personnelle – donc à la première personne - de 4 pages maximum, tapées à l'ordinateur, police 12, interligne 1,5 - sur un des ouvrages suivants. Ce travail est à rendre le 19/03 (groupe du mardi soir) ou le 21/03 (groupe du jeudi soir). Comme d'habitude vous pouvez me rendre ce travail par mail (julien.achemchame@univ-montp3.fr). Un accusé de réception vous sera envoyé systématiquement attestant du rendu du travail :

BOURGET, Jean-Loup, Hollywood. La Norme et la marge (1998), Nathan, collection « Nathan Cinéma », 2002.
BURCH, Noël (dir.), Revoir Hollywood, Nathan Université, 1994.
CERISUELO, Marc, Hollywood à l’écran : essai de poétique historique des films : l’exemple des métafilms hollywoodiens, Presses de la Sorbonne, 2000.
CERISUELO, Marc, Le Mépris, Editions de la Transparence, collection « Cinéphilie », 2006.
CIMENT, Michel, Passeport pour Hollywood, Editions du Seuil, 1987.
DYER, Richard, Le Star-système hollywoodien (1979), L’Harmattan, collection « Champs visuels étrangers », 2004.
MOUREN, Yannick, Filmer la création cinématographique. Le film-art poétique, L'Harmattan, 2009.
PREDAL, René (dir.), Le cinéma au miroir du cinéma, Cinémaction, n°124, 2007.
THORET, Jean-Baptiste, MOUSSARON, Jean-Pierre (dir.), Why Not ? sur le cinéma américain, Edition Rouge profond, 2002.

Voici une filmographie étoffée, de 1928 à 2010, des oeuvres réflexives qui traitent du milieu du cinéma (les films marqués d'une * peuvent faire l'objet d'un exposé par groupe de 3 ou 4 étudiants maximum). Cet exposé dure 20 minutes et doit montrer d'une part le caractère "documentaire" de l'oeuvre s'inspirant du réel et d'autre part sa dimension proprement fictionnelle. Vous devez impérativement, le jour de votre passage à l'oral, amener sur papier un plan détaillé de votre exposé avec une problématique clairement énoncée ainsi qu'une bibliographie/webographie complète :

  • Show People (Mirages) de King Vidor (1928)
  • What Price Hollywood ? de George Cukor (1932)* (TD 10 :
    Bonnet Anne-laure, Broucke Florine et Cocault Delphine - complet)
  • A Star is Born de William Wellman (1937)
  • Sullivan’s Travels de Preston Sturges (1941)
  • Sunset Boulevard de Billy Wilder (1950)
  • Bellissima de Luchino Visconti (1951)
  • Chantons sous la pluie de Stanley Donen et Gene Kelly (1952)
  • Les Ensorcelés de Vincente Minelli (1953)
  • La Comtesse aux pieds nus de Joseph M. Mankiewicz (1954)* (TD 10 : Chloé Bertaud, 1 place disponible / TD03 : Joris Faucon et Théo Nodet)
  • A Star is Born de George Cukor (1955)* (TD03 : Jade Bony et Clément Boissière)
  • The Big Knife de Robert Aldrich (1955)* (TD 03: Ève Ricard & Raphaël Guyard)
  • Un Vrai cinglé de cinéma de Frank Tashlin (1956)* (TD 10 : Tom Perrot et Manon Fontaine)
  • Le Zinzin d’Hollywood de Jerry Lewis (1961)
  • Quinze jours ailleurs de Vincente Minelli (1962)* (TD03: Ludivine Gil et Maxime Desbarats)
  • Le Mépris de Jean-Luc Godard (1963)
  • Huit et demi de Federico Fellini (1963)* (TD03 : Ulysse Boisson - 2 places disponibles)
  • Inside Daisy Clover de Robert Mulligan (1965)* (TD 03 : Axel Milon, Mélanie Guiguon, Anthony Guadalupe)
  • The Legend of Lylah Clare de Robert Aldrich (1968)
  • Le Jour du fléau de John Schlesinger (1975)*
  • La Nuit américaine de François Truffaut (1975)* (TD 03 : Félix Abt, Manon Cadenaule, Lucie Turkan / TD10: Garance Mandeville)
  • Le Dernier Nabab de Elia Kazan (1976)
  • Stardust Memories de Woody Allen (1980)* (TD 03: Tomas English - 2 places disponibles / TD 10 : Charlène Esconjaureguy et Audrey Hamon - complet)
  • S.O.B. de Blake Edwards (1981)* (TD 03 : Lola Lextrait, Ugo Samiez et Marius Valoranni / T.D. 10 : Jérôme Camoin)
  • L’Etat des Choses de Wim Wenders (1982)* (TD 03 : Rémi Lagardere, Loris Ohanian - 1 place disponible)
  • Intervista de Federico Fellini (1986)* (TD 3 : Maeva Orgueil, Loic Nouet et Elisabeth Folch)
  • Barton Fink de Joel Coen (1991)* (TD 10 : Marie Ravoavison et Leslie Baurens - complet / TD 03 : Corentin Mançois, Louise Mondain, Lucile Gély)
  • The Player de Robert Altman (1991)
  • Dangerous Game d’Abel Ferrara (1993)
  • Swimming with Sharks de George Huang (1994)
  • Au travers des oliviers d’Abbas Kiarostami (1994)
  • Irma Vep d’Olivier Assayas (1996)
  • The Blackout d’Abel Ferrara (1997)
  • Aprile de Nanni Moretti (1998)
  • Scream 3 de Wes Craven (1999)
  • Cecil B. Demented de John Waters (1999)
  • Hollywood Ending de Woody Allen (2001)
  • Sauvage Innocence de Philippe Garrel (2001)
  • Mulholland Drive de David Lynch (2001)
  • H Story de Nobuhiro Suwa (2001)
  • Adaptation de Spike Jonze (2002)
  • Pourquoi (pas) le Brésil ? de Laetitia Masson (2004)
  • INLAND EMPIRE de David Lynch (2006)
  • Road To Nowhere de Monte Hellman (2010)


L'histoire du cinéma par les cinéastes TD
Planning prévisionnel


Cours 1 / 08/01 ou 10/01 (1h30): Présentation du cours (bibliographie, filmographie, programme) + définition méta et métafilm (passage donc par métafiction, fonction de commentaire) + définition officielle de Marc Cerisuelo + archéologie du métafilm (Porter/Chaplin).
Cours 2 / 15/01 ou 17/01 (1h30): Show People (Mirages) de King Vidor (1928) et analyse de cette “matrice du métafilm”
Cours 3 / 22/01 ou 24/01 (1h30): A Star is Born de William Wellman (1937) (le mythe de la star et la mise en place de la mythologie hollywoodienne)
Cours 4 / 29/01 ou 31/01 (1h30): Sullivan’s Travels de Preston Sturges (1941) et analyse de la résurgence du comique + nouvelle ère de la seconde comédie américaine (Marx Brothers, Jerry Lewis...)
Cours 5 / 05/02 ou 07/02 (1h30): Sunset Boulevard de Billy Wilder (1950) + analyse de la contemporanéité des genres : films noirs, mélodrame + résurgence des fantômes hollywoodiens du cinéma muet.
Cours 6 / 12/02 ou 14/02 (1h30): Chantons sous la pluie de Stanley Donen et Gene Kelly (1952) + analyse des fantômes hollywoodiens du muet. (Fin de la MGM et de Louis B. Mayer)
Cours 7 / 19/02 ou 21/02 (1h30): Les Ensorcelés de Vincente Minelli (1953) (Figures du producteur)
Cours 8 / 12/03 ou 14/03 (1h30) : Le Mépris de Jean-Luc Godard (1963) + nouvelle ère de la modernité (fin du classicisme) + Le Zinzin d’Hollywood de Jerry Lewis (1961) + crise des studios hollywoodiens
Cours 9 / 19/03 ou 21/03 (1h30) : (rendu des fiches de lecture) Retour au classicisme avec La Nuit américaine de François Truffaut (1975) et Le Dernier Nabab de Elia Kazan (1976)
Cours 10 / 26/03 ou 28/03 (1h30): Exposés
Cours 11 / 02/04 ou 04/04 (1h30) : Exposés
Cours 12 / 09/04 ou 11/04 (1h30) : Exposés
Cours 13 / 16/04 ou 18/04 (1h30) : Exposés

TD 10 - Mardi
Cours 10 / 26/03 (1h30) : Exposés (What Price Hollywood? / La Comtesse aux pieds nus)
Cours 11 / 02/04 (1h30) : Exposés (Un vrai cinglé de cinéma)
Cours 12 / 09/04 (1h30) : Exposés (La Nuit américaine / Stardust Memories)
Cours 13 / 16/04 (1h30) : Exposés (S.O.B. / Barton Fink)

TD 03 - Jeudi
Cours 10 / 28/03 (1h30) : Exposés (The Big Knife / La Comtesse aux pieds nus / A Star is born)
Cours 11 / 04/04 (1h30) : Exposés (Huit et demi / Inside Daisy Clover / Quinze jours ailleurs)
Cours 12 / 11/04 (1h30) : Exposés (La Nuit américaine / Stardust Memories / S.O.B.)
Cours 13 / 18/04 (1h30) : Exposés (L'Etat des choses / Intervista / Barton Fink)

 

Bon travail!


Julien Achemchame 

mardi 19 mars 2013

Rencontre avec le comédien réalisateur Grégoire Colin - mercredi 27 mars - 10h15-12h15 - D09


Caroline San Martin organise une rencontre avec le comédien et réalisateur Grégoire Colin avec la projection de ses deux courts métrages, La Baie du renard et Lisières. Cette rencontre aura lieu le mercredi 27 mars de 10h15 à 12h15 en D09, dans le cadre du cours "Figures filmiques" de Barthélémy Py.
Plus d'informations  ici



lundi 18 mars 2013

SOUTENEZ le Projet Chutes Libres!



Un petit geste, UN GRAND PAS POUR LE PROJET CHUTES LIBRES!
Soutenez nous par un don  >>ICI<< !

Chutes Libres c'est du spectacle, de la musique, de la douceur et surtout... du tissu ! C'est autour de cette matière que nous souhaitons vous recréer un univers, vous faire voyager dans d'autres mondes ...
         L’idée d’une déclinaison artistique plurielle autour du tissu s’est donc imposée. Nous voulons vous faire découvrir cette matière sous un autre jour, peut être comme vous ne l'avez jamais vu.
Au programme: de la danse, des installations, du street art (avec du tissus oui oui !) et plein d'autres surprises. La programmation est encore en cours et sera bientôt dévoilée!

Soyez assurés Chers futur(e)s Ululeurs et ululeuses de notre dévouement pour que ce samedi 25 mai soit une expérience riche et "surprenante" !

Date: Samedi 25 mai 2013
Lieu: Montpellier (lieu précis à confirmer)


Retrouvez nous surhttp://chuteslibres.wix.com/event

Rencontre Walter Salles - Festival Itinérances Alès

Il reste quelques places disponibles COMPLET dans le bus qui nous conduira à Alès pour une journée au festival Itinérances

Au programme, trois projections de films de Walter Salles et une rencontre exceptionnelle avec le réalisateur en fin de journée. Tout est pris en charge excepté le repas du midi (prévoir casse-croûte ou sandwicherie sur place).

Départ le lundi 25 mars à 9h30, rendez-vous devant le bâtiment H à l'UPV.
Retour prévu vers 21h à l'UPV.

Si vous êtes intéressés vous pouvez envoyer un email à mon adresse pour réserver une place:
olivier.gutierrez@univ-montp3.fr


Colloque Cinéma et Poésie : Mercredi 27, jeudi 28 et vendredi 29 mars 2013

Colloque Cinéma et Poésie organisé par Marion Poirson et Catherine Soulier , les Mercredi 27, jeudi 28 et vendredi 29 mars 2013.

Ce colloque réunissant des poètes, des cinéastes et des chercheurs de différentes disciplines, examinera, d’une part, comment les poètes s’emparent du cinéma, écrivent sur, pour, avec lui (avec ses images, avec ses mythes, avec ses techniques) ; d’autre part comprendre comment le cinéma rejoint la poésie par le travail de la forme, tant sur le plan du son que de l’image (figures, rimes visuelles, musicalité…), ou par la rupture avec certains modes de pensée (rationnelle, diurne).

Le programme complet.pdf

HOLY MOTORS en présence de Denis Lavant, Frontignan - Cinéma et Spectacle Vivant

Dans le cadre du partenariat entre le Cinémistral de Frontignan la Peyrade, la Scène Nationale de Sète et du Bassin de Thau ils proposent d’assister à:

 - La projection du film Holy Motors de Léos Carax (2012)
Lundi 18 mars 2013 à 20h30 au Cinémistral de Frontignan.
Le film sera suivie d'une rencontre avec le comédien DENIS LAVANT, animée par Guillaume Boulangé, maître de conférence cinéma à l'Université Paul Valéry.


Cette projection a lieu autour du spectacle:
- Les amours vulnérables de Desdémone et Othello (d’après Shakespeare),
Représentations du mardi 19 au jeudi 21 mars à 20h30 - Chai Skalli à Sète
Mise en scène de Razerka Ben Sadia-Lavant, avec Denis Lavant, le rappeur Disiz, Alexandra Fournier et Sapho.




Infos Pratique: 
En partenariat avec le CROUS, un aller/retour en bus est organisé au Chai Skalli à Sète autour du spectacle "Les amours vulnérables de Desdémone et Othello".
Mercredi 20 Mars : Départ 19h devant le Crous de Montpellier (2 rue Monteil - Tram 1 arrêt Boutonnet) / Retour sur Montpellier après le spectacle .

dimanche 17 mars 2013

Masters arts du spectacle cinéma 2013

Vous trouverez ici l'offre de formation nationale en ce qui concerne les masters arts du spectacle cinéma et audiovisuel 2013, liste conçue et proposée par Mme Allino, documentaliste au SCUIO-IP de l'Université Paul Valéry.

vendredi 15 mars 2013

[Grignon] L2, Cinéma fantastique, exposés

Voici l'ordre de passage : ici

Ouverture des inscriptions pour la 6e édition du Fest'Afilm Montpellier

Le Fest'Afilm, festival international du film lusophone et francophone de Montpellier attend vos courts-métrages et vos films documentaires (max 60 min pour les documentaires).
Pour inscrire vos films, il vous suffit de télécharger la fiche d'inscription sur www.festafilm.wix.com/2012 et de nous la renvoyer à :
Fest'Afilm Montpellier, 3 rue des lavandes
, 34 000 Montpellier.
Les films sélectionnés seront projetés lors de la 6e édition du festival qui aura lieu du 28 novembre au 1er décembre 2013 à Montpellier.
Vous avez jusqu'au 31 mai 2013 pour vous inscrire.
Pour en savoir plus sur le festival, rendez-vous sur www.festafilm.wix.com/2012

CINÉ CAMPUS #7 - Funny Games U.S. - Mardi 26 Mars à 20h30 - Cinéma Utopia

CINÉ CAMPUS –  À la limite du visible
Projection unique le 26 mars à 20h30.
La séance est présentée par Caroline San Martin, docteur en études cinématographiques et en littérature comparée, ATER à l'université Paul Valéry, scénariste et rédactrice en chef de la revue Lignes de fuite.


Funny Games U.S.

Écrit et réalisé par Michael Haneke, 2007, États-Unis, 111 minutes

Avec : Naomi Watts, Tim Roth, Michael Pitt, Brady Corbet...

Souvenez-vous, en 1997, au festival de Cannes, Funny Games faisait scandale... Dix ans plus tard Michael Haneke réalise Funny Games U.S., un remake américain plan par plan de la première version... ceci pour s'ouvrir à un plus large public...

Greg, Anna et leur fils Georgie partent passer quelques jours dans leur maison de campagne. À peine arrivés, Anna reçoit la visite des deux jeunes voisins venus lui demander quelques œufs. La situation dégénère rapidement : les deux garçons changent de ton et deviennent de plus en plus insistants voire insolents. La famille se retrouve tout à coup séquestrée et livrée à un jeu macabre qui consiste à rester en vie jusqu'au lendemain matin. La folie des deux tortionnaires n'a pas de raison. Dénués de morale, ils vont jusqu'à s'adresser directement au public, le mettant ainsi dans une situation de voyeur. Cette apostrophe remet bien la position du spectateur en question concernant sa passivité face à la violence au cinéma.

Dans la trilogie de la violence comprenant les trois premiers films de Michael Haneke - Le Septième Continent, Benny's Video et 71 Fragments - le réalisateur parle de la violence d'une société poussant les gens à bout, les rendant ainsi capable des pires horreurs. Dans Funny Games U.S., il s'attarde davantage à critiquer la violence au cinéma. Comme dans les autres films d'Haneke, la violence est ici à la limite du visible. Les scènes de meurtre ne sont pas esthétisées, le cinéaste représente la violence telle qu'elle pourrait être. Qu'elle soit donc physique (Benny's Video), psychologique (Funny Games), ou sexuelle (La Pianiste), la violence est un thème récurent dans l'œuvre de Michael Haneke. Mais son cinéma se détache cependant de l'horreur. La violence, physique par exemple, est très souvent hors champ pour laisser place à l'imagination du spectateur, ce qui est d'autant plus angoissant car, Haneke le sait, l'appréhension est la somme de toutes les peurs.

Avec Funny Games U.S., le cinéaste pose très vite le ton, et personne n'est épargné. Il va jusqu'à provoquer le spectateur le rendant ainsi complice de cette violence. Dans ce film, Michael Haneke nous parle bien du cinéma et de son pouvoir de manipulation qui donne à accepter ce que l'on voit. À certains spectateurs ayant crié au scandale le réalisateur répond : « Après une première gifle, ils ont assisté à des actes de plus en plus violents sans broncher, alors que, à tout moment, ils auraient pu se lever et partir. Mais ils sont restés, collés à leur fauteuil, parce que le cinéma a un tel pouvoir de manipulation que, malgré toutes ces choses désagréables que je leur fait endurer, ils ont voulu connaître la fin ».